la marche rapide
Le week-end arrive : la météo annonce le froid, parfait pour faire fuir les microbes. Trop de douceur ne tue pas les bêbêtes qui envahissent la végétation : pas bon pour le printemps tout ça.
Mon système immunitaire, lui, à l'air de se tenir à carreau, j'en suis ravie. Romain vient à la maison, nous irons marcher dans un parc que mon JJ m'a fait découvrir pas très loin d'Oullins. Une colline qui surplombe la ville avec un parcours de santé tracé autour d'un fort, le fort de la Côte-Lorette. Des arbres ont été plantés depuis plusieurs années et des airs de pique-nique ont été aménagés. L'endroit, chlorophyllé au possible, est souvent désert et JJ a calculé que six tours de parc représentent, montre en main, trois quart d'heure, le temps idéal pour une marche rapide. Une façon de stimuler mes défenses malmenées par les chimios. J'ai toujours en tête la phrase du docteur Ray-Coquard lorsque, au fond du trou, je n'étais plus qu'une toute petite chose : " Il faut marcher. Marcher 500m, puis 520m, puis 530...". Les six tours, je n'y suis pas encore! Mais je me souviens de l'époque, pas si lointaine, où un tour représentait pour moi des efforts considérables ! Il y a quatre jours j'ai pu boucler cinq tours complets. Hé oui ! Maintenant je ne traîne plus ma misère et je retrouve un peu de dynamisme. Un signe que la maladie recule...?
Allez demain, avec Romain, j'en fais six.