Les bras de Morphée
Il y a quelques années de cela – les anglais disent : « A long time ago », j’adore depuis toujours la sonorité de cette phrase…-, suite à des évènements graves et importants de ma vie, je perdis le sommeil. Je me souviens encore comment petit à petit les nuits blanches s’installèrent dans ma chambre. D’abord de façon fugace, les quelques pages du livre que je lisais chaque soir ne suffisaient plus à m’aider à tourner la page de ma journée comme j’aimais le faire, et je faisais quelques efforts pour sombrer dans les bras de Morphée. Curieusement le sommeil ne me venait plus naturellement. Je dis curieusement car pour moi, depuis toujours il me suffisait d’éteindre la lumière pour que mes yeux et mon cerveau en fassent de même. J’avais la même capacité que pour mes célèbres micro siestes, héritage paternel, à dormir au signal que je me donnais.
Si l’endormissement me posait problème, mes nuits étaient malgré tout calmes. Ce n’est que bien plus tard qu’elles prirent le chemin de l’insomnie. Petit à petit, vers 4 heures du matin je me réveillai pour ne plus me rendormir : je me tournai, me retournai sans cesse dans mon lit, mon esprit en éveil refusant la détente, l’énervement prenait le dessus et ma nuit était foutue.
Une période d’accalmie me fit croire que tout cela était terminé. J’avais tort, mon insomnie revint au galop à l’annonce de la maladie.
Que n’ai-je connue la méditation plus tôt ! Il me semble que la qualité de mon sommeil en bénéficie autant que mon calme et ma sérénité. Je dis « il me semble » car la méditante Zen en herbe que je suis n’en est qu'au début et bien que j'applique de façon régulière mes exercices, échapper aux tensions quotidiennes est parfois difficile.
Du coup j’enrichis la rubrique : Références des ouvrages de mon blog, d’un livre que j’ai emprunté à mon amie Michèle :« Zen ! La méditation pour LES NULS »