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Cancer : quelle aventure... quand sert le cancer
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30 mai 2012

Une histoire de vaisseaux sanguins

vaisseaux sanguinsUne cellule cancéreuse a besoin pour vivre, comme tout organisme vivant, de se nourrir. Elle puise dans l'organisme tout ce dont elle a besoin pour se multiplier et pour partir chaque jour faire  son marché elle crée son propre système routier. À l'échelle corporelle cela s'appelle la vascularisation et comme Môooosieur le cancer ne fait jamais rien comme tout le monde, il met toute son énergie à faire grossir vos tumeurs en accélérant le processus : cette manière d'agir rapidement porte un nom : L'Angiogenèse, du grec angio pour "vaisseau" et genesis pour "naissance". - Le grec, je sais que ça va faire plaisir à ma copine Agnès -

Dans l'histoire de la lutte contre le cancer, couper les vivres pour assécher les cellules délinquantes fût l'objet de plusieurs tentatives ces 50 dernières années. Parfois encouragées par des charlatans, on soumettait les malades à des jeûnes prolongés ou on leur conseillait l'arrêt de certains aliments  ... Toutes partaient du postulat simple de ne plus nourrir les tumeurs mais rien n'y faisait.

Ce fut l'intuition et la ténacité d'un chirurgien de la marine, le docteur Folkman, qui faire naitre ce qui va devenir une approche nouvelle et révolutionnaire. Je la résume ici en une phrase et trente secondes : au lieu de s'attaquer directement à la tumeur, pourquoi ne pas s'attaquer à l'infrastructure qui permet à celle-ci de vivre ? C'est à dire au réseau routier ? C'est à dire aux  vaisseaux sanguins ? Il aura fallu plus de 20 ans et une multitude d'expériences pour qu'il puisse convaincre ses confrères que son intuition était la bonne. C'est la raison  pour laquelle, maintenant, une des approches les plus prometteuses en matière de guérison coule dans mes veines tous les 21 jours et tente d'assécher mes propres tumeurs par la destruction des vaisseaux sanguins qui les nourrissent. Autant vous dire que rien n'est gagné, cette méthode n'ayant pas encore faite toutes ses preuves et qu'il y a encore beaucoup d'échecs. Mais les scientifiques sont sur la bonne voie et peut-être que moi aussi.

Ravie je découvre que là encore, au lieu de rester passive à laisser faire la médecine, je peux contribuer à ma guérison, ou tout au plus à freiner la course folle de mon ennemi. Mes lectures et mes découvertes m’amènent là encore à l'alimentation " ciblée " car elle peut contenir des anti-angiogenèses naturels tels que certains thés verts, certains champignons ou quelques épices couramment utiliser de nos jours. Bientôt je mettrais sur ce blog des tableaux de synthèse qui peuvent servir à tous. Vous connaissez l'adage : " Vaut mieux prévenir que guérir  "

Pour résumer l’ensemble de ce que j’ai appris je pense à une petite histoire que j’aime bien et que je viens de découvrir dans un livre que m’a offert Catherine pour Noël : Mange, Prie et Aime d'Elizabeth Gilbert. Il mérite que je le place dans la bibliothèque des livres qui m'aident ICI , tant ses pages m’ont accompagnée avec brio et humour sur le chemin dans la détoxication de ce que je nomme mes vieilles habitudes ...

Je vous raconte : Un homme ne cesse de prier Dieu de le faire gagner au loto. Pendant des mois et des mois ... Il prie et ne voit rien venir. Un jour Dieu, exaspéré lui dis : « Mon fils, je t’en prie, je t’en prie, joues au loto. »

Une petite histoire bien sympathique pour comprendre que chacun doit faire la part du travail. J’ai donc décidé – mais cela fait plusieurs mois déjà- de m’atteler à la tache de la guérison. J’y apporte ma contribution comme je l'ai appris dans mes différentes lectures, en stimulant mon système immunitaire, en luttant contre l’inflammation et en coupant l’herbe sous le pied de l’angiogenèse. J’espère ainsi aider mes médecins pour qu’un jour j’entende cette phrase tant attendue et qui pourtant me fait si peur : « Va, on tente de nouveau l’opération. »

Je n'oublie pas pour autant que dans cette longue lutte il y a aussi le destin, la part cachée de ce que l’on ne maitrise pas : toutes les cartes ne sont pas entre mes mains et il me faut comprendre que personne ne peut tout contrôler.

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